Interview de Lisbeth Hartvigsen

Les 22 et 23 décembre 2017, Lisbeth Hartvigsen, chiropracteur et chercheur danoise, s’est rendue sur les deux campus de l’IFEC. Lors de ces deux journées, elle a présenté ses travaux sur les “Valeurs pronostiques de l’examen physique et classification des lombalgies”.
Lisbeth Hartvigsen est chiropracteur depuis 27 ans au Danemark et diplômée du Collège Chiropratique Palmer aux USA. Elle s’est intéressée à la recherche en chiropraxie après avoir eu connaissance d’un projet de recherche danois. Celui-ci traitait d’un protocole semblable aux examens qu’elle pratiquait en cabinet. Aussi lui a-t-il donné l’envie de vérifier la valeur de son exercice quotidien par rapport à un examen très complet.
La chiropraxie, une prise en charge globale
Au cours de sa présentation aux étudiants de l’IFEC, Lisbeth Hartvigsen a réaffirmé que, pour elle, “la chiropraxie est beaucoup plus qu’une simple thérapie manuelle”. Pour elle, la définition de la chiropraxie est “une prise en charge globale des patients à chaque étape de la vie”. La chiropraxie ne doit donc pas rester isolée mais faire partie du système de soins tout entier. Elle ajoute qu’“une bonne communication crée de la sécurité et de la cohérence dans tout processus de traitement.”
Une pratique chiropratique axée sur la coopération
Au sein de son cabinet, Hartvigsen & Hein Rygcenteret, à Odense (Danemark) les praticiens mettent l’accent sur la communication et la coopération, notamment avec les médecins de la ville, via des échanges de données sur les patients. Cela signifie souvent des traitement plus courts et mieux coordonnés. Ceci est particulièrement vrai lorsqu’un médecin réfère un de ses patients vers le cabinet.