Un contexte sociétal favorable à la chiropraxie
80% des Français auront mal au dos au moins une fois dans leur vie*
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent « un grave problème de santé au travail et touchent plusieurs millions de travailleurs en Europe »**.
Les lombalgies coutent 1 milliard d’euros par an aux entreprises françaises***.
La prévalence des troubles musculo-squelettiques (TMS) est de plus de 50%. Le lien entre l’activité professionnelle et l’apparition ou l’aggravation des TMS est aujourd’hui bien établi. Dans une population en âge de travailler, plus de 2 salariés sur 3 ont eu, ont ou auront une lombalgie.
En France, selon le ministère du travail, de l’emploi et de la santé, les TMS représentent la première cause de maladie professionnelle. Or, plus de 70 % des maladies professionnelles ont entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles (douleurs quotidiennes, gène fonctionnelle, …).
Selon l’Assurance maladie, en 2015, l’ensemble des 624 500 arrêts maladie, pour cause d’accident ou de maladie professionnels, représente 40 millions de journées de travail. Cette même année, l’Assurance maladie a dû verser un total d’1 milliard d’euros, soit 580 millions d’indemnités journalières, 300 millions sous forme de rente ou de capital pour couvrir le préjudice, et enfin 120 millions en soins, ce qui en fait une priorité dans le programme de prévention des maladies professionnelles dans les entreprises.
* Source : site de la Sécurité Sociale, 2 novembre 2015
** Source : site du Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social
*** Source : branche accidents du travail de la Sécurité Sociale – Novembre 2016
Une pratique essentiellement libérale
S’installer en tant que chiropracteur
En 2018, la grande majorité des chiropracteurs exerçant en France a créé, ou s’est associé, dans le cadre d’un cabinet libéral.
Dans la plupart des cas, les chiropracteurs concentrent leur activité dans un seul cabinet. Pour autant, un certain nombre de praticiens possèdent plusieurs cabinets, soit dans la même région afin de mieux répondre aux besoins des populations locales, soit dans des régions totalement différentes en fonction de leurs spécialités.
Ainsi, certains chiropracteurs partagent-ils leur temps entre un cabinet en zone urbaine et un cabinet dans un lieu de villégiature, montagne ou bord de mer.
En ce qui concerne le choix de l’implantation, déterminant pour la réussite de la pratique, il peut s’avérer tout autant pertinent en zone fortement urbanisée qu’en zone rurale. Ce choix dépend en fait des aspirations de chacun en termes de vie personnelle et de spécialisation, les zones rurales offrant un panel plus large mais moins spécifique.
Par ailleurs, face aux problèmes de désertification médicale, les maisons de santé et/ou regroupements de praticiens se développent fortement sur tout le territoire. De nombreux jeunes chiropracteurs choisissent ainsi d’exercer aux côtés de médecins généralistes, d’infirmiers, de psychologues, de psychomotriciens, de kinésithérapeutes….
Une rémunération à évolution forte
Les chiropracteurs représentent une population professionnelle très jeune en France puisque l’IFEC a ouvert ses portes en 1983 et que les premières promotions comportaient une dizaine d’étudiants.
De fait, en 2017, 60 % des chiropracteurs en exercice déclarent un chiffre d’affaire annuel compris entre 20 000 € et 60 000 €, 30% entre 60 000 € et 140 000 € et 10% déclarent plus de 140 000 € par an.
Développer ses compétences et s’épanouir à l’IFEC
Obtenir un master pour augmenter sa reconnaissance et améliorer sa pratique
Aujourd’hui, en France, seulement un quart des jeunes sont diplômés d’études longues. Parmi eux, 16% obtiennent des Masters et 1% des Doctorats (Bac+8). Certaines passerelles existent pour les étudiants de l’IFEC qui ont la possibilité, après le dépôt d’un dossier auprès de la direction de l’IFEC et l’obtention d’un avis favorable, d’entrer directement en Master 2 (deux derniers semestres de formation). Un Master, et plus encore un Doctorat, sont des diplômes qui permettent d’être mieux reconnu dans le paysage du soin en France et vis-à-vis de ses futurs patients.
Les Masters soutenus par l’IFEC sont liés à la pratique professionnelle de la chiropraxie. Parmi eux, on peut citer les domaines de l’amélioration des performances sportives, du contrôle moteur ou analyse des postures, ou encore de la nutrition. À l’issue de la formation, chaque titulaire de Master devient donc un spécialiste dans un domaine précis, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à sa pratique professionnelle. Grâce à l’obtention d’un diplôme universitaire reconnu, les étudiants de l’IFEC développent leur notoriété personnelle en plus de leur expertise.
Devenir enseignant-chercheur ou enseignant-clinicien à l’IFEC
Chaque année, les meilleurs étudiants d’une promotion se voient proposer de collaborer, selon des modalités variables, avec leur école, l’IFEC.
Ils peuvent ainsi devenir enseignants-chercheurs, pendant leur Master et leur Doctorat, et prendre en charge des enseignements au sein des deux, ou d’un campus.
Ils peuvent également devenir enseignants-cliniciens et faire partie des équipes d’encadrants des Centres Cliniques, celui d’Ivry ou celui de Toulouse, afin de transmettre leur expertise à leurs futurs collègues.